C’est la capacité de faire de la divination grâce à un miroir.
La Catoptromancie est un mot formé du grec katoptron, qui signifie miroir et manteia, mancie.
Cette méthode de divination a été fréquemment employée sous diverses formes depuis la plus haute antiquité sur des miroirs en métal poli : cuivre, bronze, fer, argent ou or.
On en retrouve des traces en Chaldée et en Mésopotamie.
Bien évidemment la surface de l’eau ou toute autre surface réfléchissante faisait aussi l’affaire.
On trouve encore, dans quelques villages, des devins qui emploient cette divination.
De nos jours, la catoptromancie est encore surtout pratiquée en Afrique subsaharienne.
Lorsqu’on perdait quelquechose, ou qu’on avait essuyé un vol, on allait trouver le sorcier ou devin, qui introduisait le consultant dans une chambre à demi éclairée. On ne pouvait y entrer qu’avec un bandeau sur les yeux. Le devin faisait les évocations et sur le miroir apparaissait le passé, le présent et le futur.
On se servait autrefois, pour cette divination, d’un miroir que l’on présentait non devant, mais derrière la tête d’un enfant à qui l’on avait bandé les yeux.