Madame Fraya

Valentine Dencausse, connue sous le pseudonyme de Madame Fraya, est une voyante française de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Chiromancienne renommée, Madame Fraya a lu dans les mains de toutes les célébrités de la Belle Époque et des années folles, de Sarah Bernhardt, à Jean Jaurès, en passant par Marcel Proust ou les barons de Rothshild. A partir de ce moment là, les journaux d’époque relatent les dons de cette « étrange et ravissante jeune femme au mystérieux pseudonyme ». Fraya étant le nom d’une déesse germanique.
Fait unique et historique, elle acquit sa réputation au début de la Belle Époque en annonçant que l’Allemagne déclencherait une guerre mondiale qu’elle finirait par perdre, l’empereur Guillaume II finissant ses jours en exil. Cette annonce préfigurait la première Guerre Mondiale où l’Allemagne fut effectivement vaincue. C’est lors de ce conflit que Madame Fraya fut convoquée au ministère de la guerre. Devant Aristide Briand, Albert Sarraut et Théophile Delcassé, elle annonça que les Allemands qui se trouvaient à moins de 100 kilomètres de Paris n’investiraient pas la capitale, car ils seraient repoussés in extremis au delà de l’Aisne.
Ce fut chose faite. Contre toute attente, l’armée allemande fut repoussée de cent kilomètres en six jours, ce qui mettait effectivement fin à son plan d’invasion rapide.
Interrogée par Alexandre Millerand, ministre de la guerre de l’époque, quant aux raisons de sa prédiction, madame Fraya déclara Dans un rêve que j’ai eu la nuit dernière, j’ai vu les Allemands reculer. Une date, en gros plan, s’imposait à moi. Le 10 septembre. Et j’entendis cette phrase : « A partir du 10 septembre, le vent va tourner… Dieu va sauver la France. »
Cette vision, qui ne manqua pas de surprendre, s’avéra parfaitement exacte. Autre prédiction réalisée : au début de l’année 1914, elle annonça au Prince Félix Youssoupoff, membre de la haute aristocratie russe, « qu’il assassinerait quelqu’un et qu’il aurait l’impression de faire une bonne action. » Le 16 décembre 1916 à Moscou, Youssoupov tua Raspoutine, le conseiller occulte de Nicolas II. Youssoupov lui-même, une fois en exil à Paris, avoua la prédiction de Madame Fraya. »

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